Courrier envoyé à la commune de Wellin le 9 mars 2009.

Publié le par Comité de défense du site d'Inzeri


Monsieur le Bourgmestre

Mesdames et Messieurs du Collège Echevinal

de la commune de Wellin

 

Wellin le 9 mars 2009


Suite à la visite du  conseiller en urbanisme de la commune de Libin agissant vraisemblablement en tant que conseiller urbanistique de Wellinvest à titre privé, concernant les problèmes relatifs à l’évacuation des eaux et des voies d’accès :

 

Non seulement, comme vous l’avez fait remarquer à cette personne, à l’époque des erreurs d’appréciations pourraient avoir été commises mais en plus :

 

  1. Suite à ce projet, une mise à blanc qui avait été réalisée illégalement et qui avait valu une amende à l’auteur du projet,  des inondations catastrophiques à répétition ont eut lieu durant des années et n’ont diminués qu’au fur et à mesure du reboisement naturel du site. Si ces inondations ont fortement diminué elles persistent encore actuellement.
  2. Les conditions climatiques ont fortement évolué depuis cette délivrance du permis de bâtir. Des informations confirmant cette évolution peuvent être obtenues à l’Institut Royal Météorologique.
  3. La carrière du Fond des Vaulx n’en était encore qu’à un stade artisanal par rapport à la situation actuelle, sans comparaison possible au point de vue des nuisances sonores actuelles et des poussières
  4. Natura 2000, dont des sites protégés existent à proximité immédiate du site d’Inzeri,  n’existait pas encore, et aucune évaluation au point de vue de l’intérêt écologique et biologique du site n’avait été réalisée. Par contre depuis, une Carte d’Evaluation biologique de la Belgique publiée par le Ministère de la Santé publique et de la Famille en 1985, attribue actuellement un statut dit de « Zone de grande qualité biologique » à la totalité du Tienne d’Inzéry. Nous ajouterons qu’il y a peu, une reconnaissance non approfondie du site a été faite par un organisme reconnu qui à qualifié celui-ci de « zone de très grand intérêt biologique », abritant des espèces « intégralement protégées ».
  5. La législation urbanistique a énormément évolué depuis cette époque, notamment avec l’apparition et la continuelle évolution du CWATUP.
  6. Depuis l’époque du premier permis de bâtir, une évolution importante de la construction à Wellin, notamment en grandes surfaces, terrains de sport drainés et lotissements, a saturé le réseau d’égouts et la station d’épuration, qui actuellement reçoit toujours les eaux de pluie et de ruissellement de l’ensemble du village. Il est de notoriété publique que cette situation provoque des débordements réguliers du ruisseau Tribouet et du collecteur général par soulèvement des taques d’égouts.

Ces quelque points démontrent à suffisance, qu’il est inconcevable de comparer la situation actuelle à celle d’il y a plus de trente ans pour justifier quoi que ce soit.


Quant à la prise en charge de la voierie par la commune ou la création d’une nouvelle taxe, nous pensons que le seul fait d’envisager telles possibilités aurait des répercussions immédiates et prévisibles lors des prochaines élections démontrant ainsi le désaccord formel de la majorité des habitants de la commune.


Quant à l’hypothèse d’une délocalisation éventuelle du projet, via le mécanisme de compensation urbanistique, qui pourrait en effet être  une solution, la longueur évoquée de cette procédure ne dépendrait en fait que de la bonne volonté des parties.

 

Je vous prie d’agréer, Messieurs, mes salutations distinguées.

 

   

Pour le groupe de travail, J. Simar

 

Publié dans Dernières nouvelles

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